RougeGorgeRouge est issu de la scène rock bordelaise et prend forme au début de l’année 2011. Le projet, mené par David Loquier, Alexandre Bordage et Julien Daugieras repose sur les cendres musicales encore chaudes du groupe bordelais Sincabeza qui mena de front la scène « Post Rock » bordelaise des années 2000. En effet, David Loquier y tenait la batterie et le Moog en concert et sur les 3 albums sortis entre 2004 et 2010 en France et à l’international (Royaume­-Uni, Japon, USA…).

 

Sincabeza, c’était aussi 500 concerts en France et à l’étranger (Angleterre, Ecosse, Irlande, Ulster, Pays de Galles, Belgique, Hollande, Espagne, Italie…) et un des groupes bordelais les plus marquants des années 2000.

 David a aussi tenu la batterie au sein de Monade,le side­project de la chanteuse de Stereolab, Laetitia Sadier, de 2007 à 2009 :

  • Un album (Monstre Cosmic) sorti sur Too Pure au Royaume-­Uni, (distribué en France chez Naïve et 4AD aux USA).
  • Une centaine de concerts sur 3 ans en France, Royaume­-Uni, Italie, Suisse, Islande, USA…

 

Julien Daugieras a lui œuvré au sein du groupe bordelais Magneto (2 albums et une cinquantaine de concerts en France et en Europe).

 

Alexandre Bordage a joué dans Implore Explore et Done ( au total, 1 album, 2 EPs et une cinquantaine de concerts).

 

 

RougeGorgeRouge enregistre une démo 4 titres en avril 2012 puis un premier album en août de la même année. Un an plus tard sort « Froast », un album auto­produit composé de 9 titres allant de la noise à la pop, du post­rock au math­rock.

 

 

Après l’enregistrement du disque, le trio est rejoint par Olivier Rique­Lurbet (Chant et Moog) qui accompagnera le groupe en concert jusqu’à la fin de l’année 2013. Plusieurs très bonnes chroniques du disque apparaissent ici et là sur le net (Nextclues, A découvrir Absolument, Clubs & Concerts, Dmute, Perte et Fracas…). Suite au déménagement de Olivier sur Nantes, le quatuor redevenu trio décide de repartir à zéro et compose de nouveaux morceaux. David décide de simplifier son set de batterie et supprime sa grosse caisse pour un jeu de percussions plus adéquat à la pratique du Moog sur scène. Julien, toujours derrière sa basse, s’occupera aussi du chant et Alexandre de la guitare.

 

 

En à peine 6 mois, le groupe compose 8 nouveaux morceaux qu’ils décident d’enregistrer eux-­mêmes lors d’une résidence de 3 jours près de Bordeaux en juin 2014.

 

S’en suit un long processus d’arrangement des morceaux, de mixage puis de recherche d’un label pour le sortir.

 

Ce second,  “Hypersomnia” fait la part belle aux claviers (Balle à Fond, ™ Astral, Hypersomnia) et aux ambiances aériennes (Ethernull) voire psychédéliques (Vococo). Le côté rock et pop est toujours omniprésent (Elfy Science) et le chant apparaît sur 7 des 8 morceaux du disque.

 L’énergie qui caractérisait le premier album de RougeGorgeRouge est toujours présente mais plus canalisée et moins abrupte. Le groupe, par ce second disque, entendait se défendre de pratiquer un rock instrumental mathématique, étiquette qu’on a pu lui affubler à la sortie de “Froast”. Leur musique lorgne souvent vers la noise, la transe ou la pop et la diversité des influences du groupe leur permet d’être en constante évolution et non catalogué dans un registre trop étriqué.

 

Les concerts donnés par le groupe depuis leurs débuts confirment le potentiel éclectique et dynamique du groupe, renforcé par l’arrivée de Adrien Texier au chant et aux claviers à la fin de l’été 2015 qui contribue à développer les ambiances particulières de RougeGorgeRouge sur scène.

 

 

A ce jour, RougeGorgeRouge a donné une centaine de concerts sur Bordeaux en France et en Europe dont les 1ères parties de Gablé, Michel Cloup Duo, Above the Tree (It), Hoax Hoax, Jealousy Mountain Duo (All), Cantaloupe (Ang), Soviet Soviet (It)... 

 

2018 a vu le groupe enregistrer et mixer lui-même les 9 nouvelles compositions qui constituent "NaSH", 3ème album qui paraîtra début 2019 en LP (vinyle) et CD. L'humeur est plus tendue, musclée sur celui-ci, mais la diversité est toujours au rendez-vous,  encore servie de façon homogène (le côté rythmique tribal notamment). De "Mazout", épopée noisy aux accents quasi-doom sur la fin jusqu'à Pyramide et ses riches mélopées déviantes de claviers, le groupe continue à expérimenter et à se renouveler...

 

2019 sera placée sous le signe de l'énergie live!